Une atroce vengeance populaire a raté de se produire dimanche 02 septembre à Manono au Tanganyika. Un criminel présumé à échapper au lynchage à Shamwana, dans le groupement de Nyembo wa Nkunda, territoire de Manono. Il s’agit d’un fonctionnaire de l’armée accusé par une foule surexcitée d’avoir abattu « froidement » deux personnes qu’il aurait kidnappées récemment avant de leur ôter la vie. Ces deux victimes sont ressortissantes de la localité de Nkonkole distant de 20 km de shamwana. La police s’est interposée pour éviter un cas de justice populaire par de tirs de dissuasion. Selon l’abbé Moïse Kiluba, le coordonnateur de la société civile forces vives de Manono, l’accusé était passé aux aveux lorsque la foule l’avait soumis à l’interrogatoire et serait même allé monter l’endroit où il aurait inhumé les deux cadavres dans la localité de Nkonkole. Et Pour l’instant le militaire mis en cause est en garde à vue.
La même source signale de surcroit un autre incident Shamwana. Une scène impliquant un soldat qui de façon volontaire a failli tuer un commandant de la police par balle pour des raisons non encore élucidées.
L’abbé Moïse Kiluba pointe l’inefficacité présumée de l’administration locale. « c’est vraiment un territoire non administré où n’importe qui peut faire du n’importe quoi » déclare – t – il