Une réaction vient de tomber au sujet des conflits agropastoraux dans le territoire de Kalemie. Ruvumera jean de Dieu, éleveur et représentants des éleveurs de gros bétails au Tanganyika réfute l’existence d’une quelconque relation concurrentielle entre éleveurs et agriculteurs.
Pour lui, les deux communautés se complètent et vivent actuellement en parfaite harmonie. Pourtant pas plus tard que lundi 08 août 2022, certains laboureurs des villages Mamakasanga et Kateba dans le territoire de Kalemie (où plus de 5.000 têtes de vaches sont élevés selon la source), ont déclaré être excédés par les vaches ravageurs des champs agricoles. Et que les économies réalisées grâces aux activités de leurs plantations sont en chutes libres.
Toujours selon certains habitants de la zone, les pasteurs et les agriculteurs se livrent à une compétition sur le contrôle de ressources naturelles : les espaces, l’eau etc. De son point de vue, Ruvumera jean de Dieu estime que cette situation appartient au passé. Les bergers et les cultivateurs du Tanganyika ont déjà choisi une gestion non- violentes de ressources naturelles. Ils ont mis de côté, il y a longtemps, leurs réticences initiales et ont convenu d’une coexistence pacifique.
« Certes, là où vivent les gens les problèmes ne manquent guerre » reconnait-il, « mais on trouve toujours un moyen d’avoir un compromis efficace dans des dialogues intercommunautaires en cas de litige dû à la dévastation des champs par les bêtes en errance la nuit comme la journée», poursuit-il dans un entretien à accorder à frycoms.net.
« Entre 2012 – 2013 mes vaches avaient ravagé le champs d’un monsieur au village Emily Gombe à 25 km, j’avais donné deux vaches à cet homme-là. Tout dédommagement dépend de la grandeur des champs et des produits dévastés. ».
Ruvumera jean deDieu souligne que le vrai problème, c’est pendant la période de transhumance, (avec le phénomène de la migration pastorale).
De plus la source indique pour permettre l’émergence de l’agro élevage au Tanganyika et prévenir des conflits, les cultivateur et les éleveurs ont toujours demandé depuis plusieurs année aux dirigeants locaux, l’octroi d’un terrain pour les troupeaux.
