Le journaliste américain Stavros Nicolas Niarchos détenu il ya quelques jours dans le cachot d’ANR à Kinshasa a été libéré lundi 18 juillet dans la soirée. C’est ce qu’a fait savoir sur les médias sociaux Georges Kapiamba, président de l’ACAJ (l’association congolaise pour l’accès à la justice). Pendant ce temps, son codétenu congolais le journaliste Georges Kazadi continue de croupir derrière le Barreaux. Ce dernier a été arrêté avec Stavros Nicolas le même jour et dans le même contexte le 13 juillet par ce service de renseignement congolais à Lubumbashi.
Il faut dire que lundi 18 juillet 2022, ACAJ via une lettre signée par son président national maître Georges Kapiamba, adressée à l’administrateur général de l’agence Nationale de renseignement (ANR) de Kinshasa – Gombe, a plaidé pour le respect des droits de journalistes. Joseph Kazadi journalistes congolais et Stavros Nicolas Niarchos journaliste américain, ont été arrêtés à Kinshasa, avec plusieurs autres personnes non autrement identifiées.
L’ACAJ a dit dans cette correspondance être profondément préoccupée par les circonstances des arrestations de ces journalistes et autres personnes non citées qui étaient avec l’américain. Cette structure citoyenne a declaré également être consternée par les conditions de leur détention qui ne respectait pas les prescrits de l’article 17 de la constitution de la République Démocratique du Congo (RDC).
Selon notre source qui a été saisi par la famille du confrère Joseph Kazadi, indique que celui-ci qui demeure au cachot avait été embarqué le 13 juillet 2022 par les agents de l’ANR dans la ville de Lubumbashi avant d’être acheminé à Kinshasa où il est actuellement détenu sans droit de visite, ni droit d’être assisté d’un avocat conseil de son choix. Il est de même pour plusieurs autres personnes.
L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), recommande vivement l’intervention de l’administrateur général de l’ANR- Gombe afin que les droits fondamentaux des incarcérés soient respectés, notamment le droit de recevoir les visites de membres de leurs familles, d’être assisté par les conseils de leurs choix.
De surcroit, Georges Kapiamba appelle soit à la libération de ces détenus, soit au transfèrement du dossier devant l’autorité judiciaire compétente étant donné que leur garde à vue a déjà expiré.
Le président de l’acaj continue à réclamer également la libération du journaliste congolais Joseph Kazadi.
Luc Lukandjila