La Guerre entre la Russie et l’Ukraine n’a seulement pas d’inconvénients mais aussi des opportunités pour certaines Nations dont les potentialités peuvent tirer certains autres Pays de la dépendance soit russe soit Ukrainienne. C’est le cas pour des Pays aux ressources gazeuses et ceux producteurs des céréales.
Si la Tanzanie savoure déjà la signature de son contrat avec les géants britannique et Norvégien Shell et Equinor de ce samedi 11 Juin 2022 pour la construction des infrastructures de production et d’exploitation de gaz naturel liquéfié ( GNL ) dans la ville portuaire de Lindi, pour une bagatelle de montant fixé à 30 milliards des dollars américains, la République Démocratique du Congo qui a une grande réserve de cette matière trop recherchée dort encore sur ses lauriers.
«Nous n’avons jamais atteint ce stade de développement du gaz naturel dans l’histoire de notre pays. Nous sommes heureux que ce projet change considérablement notre économie», s’est félicité la partie tanzanienne par la bouche de son ministre en charge de l’Energie, January Makamba. C’était lors de la cérémonie de signature de l’accord dans la capitale Dodoma, en présence de la présidente de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan et de dirigeants de Shell et Equinor en Tanzanie.
La RDC, par seulement le Lac Kivu, a une réserve en gaz méthane estimée à 60 milliards des mètres cubes. En 2015, une option d’exploitation commune avec le Rwanda avait été conclue et que les deux États devraient se partager les bénéfices. Mais hélas ! Seule la partie Rwandaise exploite le gaz de ce grand lac de l’Afrique.
Actuellement, plusieurs États Utilisateurs du Gaz pour la production énergétique tournent le regard vers l’Afrique plus particulièrement la région des grands lacs afin de s’affranchir de la dépendance russe en fourniture du Gaz.
Malheureusement, la gâchette du revolver dont parlait Frandz FANNON manque à l’appel du monde et souhaite se plonger dans des débats politiques, ethno-tribaux et d’autres inventions qui s’écartent des actions de grande envergure dont les populations ont besoin.
Des milliards des dollars américains résident dans le gaz du Lac Kivu et dans d’autres tourbillons disséminés à travers le Pays. La transformation responsable de ses ressources en liquides permettrait, en ce moment précis, à l’économie congolaise de se relever.
Cependant, un attentisme qui ne dit pas son nom se développe , surtout en ce temps où la majeure partie de la population vit dans une misère indescriptible.