Tanganyika : progression des violences , samba demande de l’aide au pouvoir central


Le gouverneur Intérimaire du Tanganyika Samba Kayabala Mony demande au pouvoir centrale des mesures concrètes  pour lutter contre l’insécurité qui gangrène  sa  province,  a renseigné  mardi 03 mai  le porte-parole du gouvernement provincial Dieudonné Kamona yumba  lors d’un point de presse. Dans ses obligations administratives, samba Kayabala a  présenté  récemment à Kinshasa son rapport de gestion  trimestrielle détaillé, où il a mis un accent particulier sur la situation sécuritaire.

 Le porte-parole  annonce également que Monsieur Samba  a eu une franche discussion avec Daniel ASELO, le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, pendant au moins une heure. Au cours de cela  le chef de l’exécutif du Tanganyika s’est déclaré de plus en plus inquiet  de la dégradation de la situation sécuritaire dans certains milieux.   L’insécurité  se répète en boucle dans certaines zones.

 A L’instar du secteur   de Bendera, en territoire de Kalemie, où le quotidien de la population a dégringolé encore plus suite à l’activisme des groupes criminels.  Cela est en partie dû  au   partage frontalier avec le Maniema et le sud Kivu, a-t-on appris lors de ce point de presse.  Son  rapport souligne aussi l’augmentation de l’insécurité dans le secteur Nord Lukuga à Nyunzu. Les incursions persistent à Kabeke à Manono et sur axe  Mukebo. Selon l’information les auteurs présumés sont  quelques membres de la communauté Twa. Alors que certains villages du groupement Fatuma ( dans la chefferie Tumbwe) sur axe Pweto sont en proie aux violences du  dénommé Bitonto qui dirige un groupuscule  de Maï Maï porteur d’arme de guerre.   Pendant ce temps, les miliciens Malaika originaire du Maniema ont élargi leur rayon d’action. Ils attaquent  san vergogne les villages du territoire de Kongolo dans la province du Tanganyika. Cette milice est responsable de plusieurs affres : abus sexuel de femmes, tueries, pillages, destruction des maisons etc.  Tandis qu’à Moba, dans le village Kala, des récents affrontements entre la police et  un groupe d’insurgés armés (dit groupe d’autodéfense baptisé  « éléments ») ont entrainé des déplacement de personnes, brutalement réveillées par les détonations de la fusillade. Et actuellement  les déplacés sont appelés à regagner leur village.  Dans son plaidoyer devant le ministre National de   l’intérieur Daniel ASELO, le gouverneur Samba Kayabala Mony a préféré jouer  franc jeu. Il a laissé entendre  que les  moyens  de la province sont bien réduits pour assurer la protection de toutes les contrées.  Il indique qu’il  ya des villages non sécurisés et restent toujours  à la merci des  voleurs et des groupes armés, car tout simplement l’armée et la police sont en sous effectifs. Ils ya des zones qui manquent des présences militaires.

 De plus  le chef de l’exécutif du Tanganyika, accusé du laxime par sa population  demande au pouvoir centrale de résoudre dans « l’urgence » le problème de mobilité de forces de l’ordre, forces combattantes,  et tout     autre problème d’ordre logistique, a-t-on appris.

Ildephonse Wilondja



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