Ce mardi 17 mai, marque l’entrée triomphale à Kinshasa de l’alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL). 25 ans après le congolais s’en souviennent comme si c’était hier. Le 17 mai 1997, Laurent Désiré Kabila chef rebelle de l’AFDL devenu président de la RDC a arraché d’entre les mains du Marchal Mobutu le pouvoir après 32 ans de règne. Cela au terme d’intenses combats entre les forces progouvernementales de l’ancien régime et les rebelles de l’AFDL aidés par le Rwanda et l’Ouganda.
Cette date 17 mai a été convertie en journée des FARDC.
En marge de celle-ci le colonel Eddy Kapend, l’ancien incarcéré de la prison de Makala pour le dossier d’assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila, a organisé une conférence de presse à Kinshasa. Il a dans son allocution survolé les questions cruciales du pays, notamment les questions du mouvement révolutionnaire AFDL, de l’état de siège, du forum de paix et réconciliation des ressortissants du grand Katanga qui s’est ouvert ce mardi à Lubumbashi, pour lequel il se montre pessimiste.
Cet ancien aide des camps et chef d’état-major particulier du feu Mzee Laurent-Désiré Kabila en a profité pour clamer son innocence dans le meurtre de l’ex-président de la rdc. « Je suis sans tâche dans cette affaire » souligne-t-il. Ce sexagénaire a purgé environ 20 ans derrière les barreaux à la prison de Makala, alors que sa condamnation est tombée le 07 janvier 2003. Il avait été reconnu coupable d’attentat, tentative de coup d’etat, complot, association de malfaiteurs, disparition d’arme de guerre, abandon de poste et trahison etc.
Eddy Kapend a-t-il porté le chapeau d’un meurtre qu’il n’a pas commis?
« Pour moi le prix le plus fort a déjà été déjà payé. Rien ne pourra remplacer les pertes enregistrées, ni les souffrances endurées » déclare-il.
Selon lui, l’opinion a été dupée par rapport à cette affaire qui avait conduit à sa condamnation à mort. Ce colonel, accusé ses prédateurs d’avoir caché la vérité pour le sacrifice sur un « plateau »
Par contre Eddy Kapend estime avoir était juste et loyale envers l’ancien président.
Mais il appelle tout le monde à préserver l’unité, nationale du pays.
Ildephonse Wilondja.