A Moba l’économie des ménages à faible revenu est-il au bord du « précipice » ? La cité ne fait pas l’exception face à la vague de flambée de prix de céréale de Maïs, en augmentation dans « quasiment toute la région du Tanganyika ». Les grains de maïs est la matière de l’aliment de base très prisé. Moba commence à dépendre de l’importation pour sa nourriture. Un bassin coûte entre 38.000 et 4.0000 Fc. C’est une inflation record dans ce territoire qui pourvoyait à plusieurs villes, région, voire pays limitrophes à l’instar de la Tanzanie. Aujourd’hui certaines familles ne peuvent pas couvrir les coûts de la nourriture comme il faut. Dans ce territoire, l’Etat s’est résolu d’intervenir sur la structure de prix à l’issue d’une réunion de conjoncture. L’autorité souhaite que le bassin s’écoule entre 26000 et 30 .000 Fc. Mais cette décision ne fait pas l’unanimité chez les commerçants et peine à etre suivi.
Visiblement les ambitions de certaines organisations ont succombées. Elles promettaient « sans vergogne » la stabilité alimentaire, mais rien de tangible. Quant aux décideurs territoriaux, il ne s’agit pas de premier abord de leur faute, mais celle des agriculteurs. Ces derniers sont accusés de vendre leurs hectares des plantations aux commerçants à la recherche des lucres. Ces tradeurs font la rétention du stock en vue de l’exportation vers d’autres milieux. De deuxième abord, selon l’administrateur du territoire en charge des questions politiques et administratives Kasongo Edmond, l’état piteux des routes de dessertes agricoles contribuent aussi à cette situation. Les cultivateurs peinent à atteindre les centre de grandes consommations. Sans oublier l’activisme des groupes criminels sur les familles rurales.
Des décisions seraient en train d’être prise à l’échelle provinciale pour une bonne reprise économique sur le plan alimentaire.