Victoire de Julie Ngugwa à l’élection de gouverneur du Tanganyika ce vendredi 06 mai . Elle  a recueilli  14   voix  contre 10  voix  de son adversaire Fanon Beya, alors que Richard Ngoy Kitangala (ancien gouverneur du Tanganyika) en a récolté  une seule, sur  les 25 votants présents  à la session parlementaire   de ce 06 mai visant à élire un gouverneur. C’est la première femme à accéder  à cette fonction politique.  Julie Ngungwa Mwayuma succède ainsi à Zoé Kabila Mwanzambala qui avait été déchu par les députés suite  à la mégestion présumée. La page d’expédition des affaires courantes est ainsi tournée. Samba Kayabala Mony, qui a  endossé tous ces mois le rôle de gouverneur intérimaire s’est battu jusqu’à la fin de la course, alors que son parti le AFDC -A lui  faisait pression pour  désister en faveur de Fanon Beya.  De plus, celle qui devient la première citoyenne de cette province a été inscrite sur la liste de l’UDPS.  Elle  aussi se présentait au public comme le ticket gagnant de l’union sacrée. Sa candidature  pour le compte de cette plate-forme ,  avait suscité des  tonnes  de controverses. Certaines indiscrétions disaient même qu’elle était  la candidate implicite du Front Commun  pour  le Congo (FCC).

 Cette ascension est un revers retentissant  pour d’autres challengers en lisse. «  Certains  prétendants  étaient dans la course pour tester leur cote de popularité »  a indiqué un observateur.

 L’opinion dit attendre  la nouvelle  gouverneure sur la question politique, qui était le talon d’Achille du gouverneur Intérimaire Samba.  Pour elle, les problèmes  sécuritaires doivent être résolus.  « Julie Ngungwa Mwayuma qui prend le sceptre de commandement, c’est une bonne chose pour goûter  pour la première fois à la gestion d’une femme »  déclare un citoyen au sortir de la plénière.

 Pourtant le scrutin ce vendredi  était précédé par  une tension dans l’avant – midi. Certains élus  boudaient ce vote pour dénoncer  la violence  militaro-policière à l’encontre de leur collègue Mayanga Mutiti Jules  alias Papy MM,la veille de l’élection dans le quartier  industriel.

Ildephonse Wilondja