Depuis son arrivée aux commandes, Christian Kitungwa est entré directement dans l’arène, ciblant les individus qui perturberaient la quiétude dans les rues de la ville. S’impliquant personnellement dans des patrouilles mixtes, l’objectif est clair : apporter la quietude et mettre fin aux activités de ceux qui troublent le sommeil paisible des citoyens.
A première vue, les résultats ne se sont pas fait attendre. Suite à ces patrouilles coordonnées, un certain nombre de présumés criminels auraient été appréhendés, et nombreux seraient surpris par l’autorité provinciale la main dans le sac. cette initiative a vite été saluée par la population qui croit à une fin bénéfique pour la toute la ville de Kalemie et du Tanganyika par ricochet.
Cependant, dans les rues, les opinions divegentes fusent de tout bord. Si certains soutiennent pleinement l’engagement actif de Kitungwa sur le terrain, d’autres estiment que son rôle ne devrait pas s’étendre à de telles actions. Ils soulignent que la responsabilité de maintenir l’ordre public et de garantir la sécurité des citoyens incombe principalement aux forces de sécurité officielles. Certains vont même jusqu’à suggérer que le Gouver,neur de province peut prendre son baton et sanctioner les autorité policières s’il les trouve inefficace dans leurs actions ou carrement les faire remplacer par celles qui pourraient mieux remplir leur mission primaire : sécuriser les citoyens et leurs biens.
D’autres en plus appellent le Gouverneur Christian Kitungwa à la vigilence. Ils estment que le Gouverneur devrait éviter de porter plus tard le fardeau de défier les services de l’ordre, eux qui sont supposés avoir suivi des formations appropriées en la matière et qui seraient mieux outillés pour l’exécution de leur travail. Ils rappelent les événements récents du Tanganyika où l’autorité provinciale était en crise de confiance avec les services de l’ordre. cela s’est soldé par une insécurité grandissante dans le Tanganyika et la ville de Kalemie de manière particulière.
En lieu et place de se jeter à l’eau, certains citoyens de la province proposent au Gouverneur d’appuyer la Police provinciale avec les moyens logistiques appropriés. A Kalemie par exemple, la Police n’a qu’une seule Jeep pour les patrouilles nocturnes, encore faut-il vérifier son état : un véhicule en situation de délabrement avancé. Pour l’allumer, le démarreur lache. C’est les Policiers et militaire en patrouilles mixtes qui se mettent à le pousser, avec espoir qu’il finisse par s’allumer. Dans le cas contraire, la poussette du véhicule demeure la mission jusqu’au petit matin, laissant ainsi en péril la sécurité de la population.
Entre temps, l’on constate une charroi automobile très conséquente pour le Gouverneur en province qui montent et déscendent à travers la ville. Il suffirait, estiment ses bouchent, que Christian Kitungwa appuient la police en véhicule affecté à la patrouille nocturne pour par la suite évaluer leur efficacité sur terrain.