Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est entretenu ce vendredi à la Cité de l’Union africaine avec 406 députés nationaux et une quarantaine des chefs de regroupements politiques de l’Union sacrée de la nation (USN) qui constituent la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale, précise la Présidence de la République.
Un profond malaise frappe le regroupement politique du Président Félix Tshisekedi et la sélection des candidats pour les postes à pourvoir au bureau définitif de la chambre basse du parlement dont les élections étaient prévues pour ce samedi 18 mai 2024 mais visiblement renvoyées étant donné que l’autorité morale, au cours de cette réunion, renvoie le présidium à une concertation dès ce samedi, jour des scrutins.
Dans son allocution introductive, le Chef de État a rappelé les principaux défis qui attendent cette législature notamment les réponses aux questions sécuritaires, sociales et de l’emploi des jeunes. « Nous devons faire de ces défis nos priorités ; j’appelle à l’éveil de votre conscience collective », a dit le Président de la République.
Sur l’exercice parlementaire, le Chef de l’État a fustigé les antivaleurs constatés au cours des précédentes législatures.
« Je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale et renvoyer tout le monde à de nouvelles élections si ces mauvaises pratiques persistent », a dit le Président Tshisekedi.
Au sujet du ticket présenté par le présidium de l’USN sur l’élection des membres du bureau définitif de la Chambre basse du parlement, le Chef de l’État a recommandé que cette liste soit revue et corrigée en tenant compte de la représentativité de la Grande Orientale forte d’une soixantaine d’élus nationaux, ainsi que de la représentativité significative de la femme.
En sa qualité de Chef de la majorité, le Président Tshisekedi a enjoint les six membres du présidium à se concerter dès ce samedi avec les chefs des regroupements politiques afin de revoir le ticket du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Ceci étant, il est bien clair que les élections des membres du bureau définitif ne pourront plus avoir lieu et des querelles intestines des cadres de l’union sacrée seraient parmi les causes du retard accusé pour la sortie du Gouvernement Saminwa.