Des cris de lamentations coulent sur plusieurs lèvres à Kalemie après la montée du prix pour le sac de ciment marque GLC.

Un sac du poids de 25 kilogrammes s’achete actuellement à 37 000 francs, soit 11 dollars américains sur les marchés locaux.

Situation qui m’enchante pas la population du chef-lieu de la province du Tanganyika et de ses périphéries car le même produit, une fois arrivé dans la province voisine du Sud Kivu, se vend à 8 dollars. L’écart incompris pas les habitants du lieu de production qui achètent le ciment importé de la Tanzanie ou de la Zambie, de fois, au coût inférieur.

Au milieu de l’année 2023, une tension s’est manifestée dans la ville de Kalemie.

Certaines organisations non gouvernementales et militants des partis politiques pro pouvoir se sont manifestés pour protester contre le prix du ciment produit par la société Great Lakes Ciment ( GLC ) installée à Kabimba, une cité située à 60 kilomètres dans le Nord de Kalemie et qui est la capitale du territoire de Kalemie.

Un bras de fer entre la société et le gouvernement provincial a été vécu. La commercialisation du ciment fut momentanément suspendu sur décision de la Gouverneure Julie Ngungwa Mwayuma, les entrepôts scellés pendant une courte période avant la reprise.

En janvier en cours, la main d’oeuvre locale est entrée en mouvement de grève pour contester les inégalités dans le traitement salarial. Ils se disent moins rémunérés comparativement aux agents en provenance de pays voisins, principalement du Burundi et de la Tanzanie qui toucheraient entre 800 dollars américains ou plus et 4000 montant pour les sujets en provenance de la Chine pendant que les congolais le mieux traité toucherait 350 dollars américains.

Malgré ces vents, la société n’a pas encore donné sa voix et l’opinion se contente souvent d’une seule bouche, soit celle des agents locaux ou encore de la population plaintive.

Que dire de l’impact social de l’installation de l’entreprise GLC au Tanganyika ?

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