La famille de  l’homme tué par le tir d’un policier à Misalwe 2 ne décolère pas.  La tension est montée  d’un cran dans la  contrée depuis le matin de ce lundi 23 janvier. La famille qui  pointe une « bavure policière » de plus, refuse d’enterrer le décédé touché par  balle au-dessus de la zone thoracique.

 En fait, un fonctionnaire de police  a ouvert le feu  dimanche 22 janvier sur deux individus  dans la localité  Misalwe 2, distante de 5 km de Kongolo centre, faisant un mort et un blessé. Les  faits se  sont déroulés aux alentours de 16 heures.  Les images de ces victimes de sexe masculin  ont été constamment relayées sur la toile.   Selon l’informateur, l’état de santé du blessé hospitalisé ne  s’est pas encore stabilisé.

Ont-ils refusé  d’obtempérer à l’injonction qui leur a été faite par la police ? Rien n’est plus sûr à ce stade. Aucune indication exacte n’a  été livrée justifiant  le recours mortel aux armes à feu. Cet acte est qualifié d’horrible par les habitants sous le choc. Selon  le confrère de la Radio NKRTV à Kongolo, le secrétaire  du sous commissariat de la police de Misalwe et   ses hommes se sont déployés aux domiciles des victimes pour des raisons  non précisées.  Pour  certaines  sources les feux sont partis  lors d’une discussion qui a dégénéré en dérapage des propos.

 Entretemps les habitants de kongolo déplorent l’attitude « hostile » de la police et demandent que les agents responsables de cette opération soient punis pour cet acte « délictueux ».