A Moba plusieurs acteurs de la filière de pêche et la société civile mettent la pression aux autorités pour durcir la traque contre la pêche illicite. Récemment ils ont manifesté pacifiquement pour exiger la suppression des filets à maille prohibé.
Les manifestants ont battu le pavé jusqu’au bureau du territoire où ils ont déposé un mémorandum contenant leur doléances. Ils demandent que soit bien mise en œuvre les mesures interdisant la surpêche, les filets incompatibles et autres engins, pour la gestion durable du secteur.
Etant à la pointe de cette mobilisation, le cadre de concertation de la société civile dans le territoire de Moba alerte sur la destruction des ressources halieutiques, qui va réduire sensiblement la capacité des générations futures à s’approvisionner en poisson, tenant une place essentielle dans l’alimentation. Les pêcheurs disent que le volume de la capture a beaucoup chuté. Ces derniers accusent sans détour les pêcheurs illégaux d’en être à la base. Selon les experts, le lac Tanganyika est malmené par une surexploitation indicible. Certains pêcheurs motivés par le gain économique, attrapent même les jeunes poissons (alevins) protégés.