Agression de la RDC par le Rwanda : Félix TSHISEKEDI face à une triple impasse?


Nul d’entre les congolais et les observateurs nourris d’un esprit libre doute de l’attitude belliqueuse du Rwanda face à son voisin, la République Démocratique du Congo. Des rapports des experts même de Nations-Unies et d’autres organisations dignes de foi en ont fait clairement mention malgré le refus de l’agresseur.

La montée des tensions entre les deux pays après la reprise des affrontements ayant occasionné la chute de Bunagana occupé depuis près de quatre mois par l’envahisseur sous le label de son supplétif M23 suivi de la poursuite des affrontements dans le Rutshuru, Kiwanja, nécessite une opération musclée car dit-on, l’intangibilité d’un territoire est non négociable.

Les manifestations de la population de Goma, les déclarations des Congolais vivant au Pays comme de ceux de la diaspora traduisent la volonté populaire et la flamme patriotique qui illuminent les congolaises et congolais pour en finir avec ce jeu qui meurtrie tout un peuple.

Comment s’y prendre? Par la force? Par la diplomatie ou par la politique ?

Face à ce questionnement, il y a lieu de s’imaginer la triple impasse devant laquelle se retrouverait le Père de la Nation Congolaise et commandant suprême des forces armées de la République.

L’ambassadeur Rwandais a quitté le Pays de Lumumba le lundi dernier sous une expulsion. Kinshasa a rappelé son facilitateur des affaires en poste au Rwanda pour consultation ; cependant,

La volonté seule ne suffit pas. Pour atteindre un objectif, il faut aussi les moyens.

Sur le plan militaire, il se murmure que les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC ) seraient sous équipées voire mal commandée malgré la vaillance de ses troupes.

Diplomatiquement, les négociations entamées à Nairobi et à Luanda n’ont accouché que d’une souris car les armes continuent à chanter occasionnant des déplacements massifs de la population à côté des décès innombrables sous un silence si pas complice de la communauté internationale ; l’impasse politique , le gouvernement congolais qui a qualifié le Mouvement du 23 Mars comme groupe terroriste sera dans les mauvais draps en allant en négociation avec ces rebelles terroristes.

L’option militaire paraît une solution idoine vue l’expérience du passé avec ce coin du Pays.

Toutefois, le vaincu dans une crise aspire à la revanche. Ce qui conduit par moment aux cycles interminables des guerres entre États , entre les communautés…

D’où pour plusieurs experts dans la résolution de conflits, la négociation passe pour l’option la plus sûre.

Pour le cas échéant, sachant avec qui Kinshasa va négocier, la situation est exceptionnelle et la voix d’ experts en résolution des conflits semble très limitée. Le fusil sur terrain pour protéger chaque centimètre du territoire national est le souhait des congolais.



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