La déclaration de Julie Ngungwa à son arrivée à Manono rassure la fin de la souffrance à ses concitoyens qui payent au prix le plus fort la défaillance du système sécuritaire il ya plus de 3 mois. Un territoire où le service de sécurité sont accusés d’être à court de stratagème pour mettre la main sur les gangs criminels qui sévissent en terrorisant, volant et tuant à l’aides des fusils d’assaut. Nonobstant certains suspects ont déjà était appréhendé, à en croire les dernières indications de pierre Mukamba Kaseya, administrateur du territoire.
La gouverneure du Tanganyika qui était la plus attendue sur demande de la société civile, a finalement honoré sa promesse. Celle d’aller au contact de la population de Manono, celle de se rendre sur place pour palper du doigt la pire réalité de la souffrance humaine de ce côté-là. Ça sera sa première tournée dans les territoires depuis son ascension à la tête de l’exécutif provincial.
Les structures citoyennes qui détiennent soigneusement la « longue » liste de fonctionnaire à virer, n’ont pas de cesse à dire que la cité n’est pas administrée.
Certes la société civile et autres couches de la population évoquent les difficultés du quotidien auxquelles la première citoyenne se doit d’apporter des réponses « extrêmement » concrètes. Parmi les nombreux problèmes, figure la question du réseau routier.
Julie Ngungwa a promis à la foule de lancer les travaux de réhabilitation de l’artère Manono – Lubumbashi.
Manono c’est la première étape de son périple dans les territoires de la province du Tanganyika. Elle va poursuivre son déplacement à Moba, à Kabalo où les pachydermes en divagation détruisent les cultures et sèment la terreur, en suite à Nyunzu puis Kongolo.