La radio Kaoze avec l’appui technique d’Internews a réuni ce jeudi 01/09/2022, les gestionnaires des médias de la place et de différents acteurs étatiques et para étatiques pour un atelier de formation portant sur: « les limites à l’exercice de la liberté de la presse : cas de la diffamation, de l’injure, des outrages et des fausses nouvelles ». Cette formation a pour objectif de renforcer les connaissances et le savoir-faire des participants pour une bonne maitrise des enjeux pratiques concernant l’exercice de la liberté de la presse.
Trois thèmes y ont été développés pour le bien des participants. Maître Bienvenu Kalonda N’sizi a insisté sur la liberté de la presse corollaire à celle de l’expression dûment prôné et soutenu par les différents instruments juridiques aussi bien nationaux qu’internationaux. Il a par la suite épinglé l’importance de cette liberté dans un régime démocratique, gage de la construction d’un État de droit et a chuté en évoquant les pesanteurs relatives à la liberté de presse : l’imputation dommageable, les faux bruits,…
Le deuxième intervenant, monsieur Jérôme Mwepu a abordé le thème portant sur le journalisme d’investigation. « Un bon journaliste est celui qui fouine les faits avant de les révéler au grand public-roi. L’heure est venue pour le journaliste de quitter les opinions et de traiter avec professionnalisme son information pour le bien de son public. Certes la tâche est difficile mais pas impossible » a-t-il martelé. Le troisième et dernier intervenant du jour, Monsieur Modeste Shabani a abordé le thème relatif aux fruits ou Fake News. Ici, il a été rappelé au journaliste le devoir de chercher la vraie information à disponibiliser à son audience. Les Fake news ont pour composantes: « la désinformation, la mesinformation ainsi que la malinformation ». Ils se propagent à la vitesse d’éclair par le biais de l’internet. Les médias comme quatrième pouvoir doit bien se rechercher à travers la vérification rigoureuse de l’information avant sa publication. L’organisateur s’est dit très satisfait de la tenue de cet atelier. Le combat vaut son présent d’or mais les journalistes doivent se souder les coudes pour arracher cette réforme combien noble pour le bien de la profession.