Tanganyika : les produits dopants, marchandise bon marché?


La consommation des boissons alcoolisées et d’autres produits stupéfiants devient de plus e plus moins inquiétante dans la province du Tanganyika.

Les jeunes, comme d’autres couches des personnes adultes, s’adonnent aisément à la consommation de ces produits, sous le regard impuissant  de services de l’ordre, censés  réguler ce secteur pour la protection de la santé mentale de la population. 

Pour l’une des rares fois, les services de sécurité auraient arrêté 3 sujets Burundais en détention d’une quantité d’environ 100 Kg de chanvre, à Kasambondo, un camp de pêche situé à une dizaine des Km sur le tronçon vers Kabamba. Ce lot de stupéfiants a même été incinéré sur ordre de la Gouverneur de Province, le mercredi 10 août dernier, comme le soulignent nos confrères de monmedia.net. 

Ces Burundais, ont-ils été victimes de leur nationalité ou moins coopératifs avec les services de l’ordre?

Entre temps; des sujets congolais  bien identifiés s’évertuent dans la fabrication, la production et la commercialisation à ciel ouvert des stupéfiants et boissons fortement alcoolisées en Province. Ils le font depuis toujours et ne sont inquiétés par aucun service de l’ordre. 

Peut-on conclure qu’ils détiennent l’autorisation publique pour la commercialisation de ces produits? ou carrément une situation à deux poids deux mesures? 

A ces jours, le Tanganyika enregistre au jour le jours des cas de décès pour consommation excessive des boissons alcoolisées. L’ont peut signaler le dernier cas en date du 07 août 2022 dans le quartier Kyanza, ville  de Kalemie, où un homme a été retrouvé mort après avoir pris avec excès l’alcool indigène.

La Province du Tanganyika est aujourd’hui bastion de multiples manifestations populaires, certaines sans fondement. L’on pourrait même s’interroger sur l’état d’esprit des manifestation, qui sont dans la plus part des cas dans une inconscience avérée. Ainsi des simples manifestations pacifiques se soldent par des casses voire des déclarations déplacées à destination des autorités politico-administratives qui sont, très souvent, en dehors des raisons fondamentales des soulevements populaires. 

Si identifier les consommateurs des stupéfiants et produits fortement alcoolisés semble difficile, le moindre serait de réprimer er décourager leurs fabricants et commerçants.

Tant qu’aucune mesure de suivi et de répression ne sera envisagée, il sera utopique de penser à l’éclosion du développement du Tanganyika, dans cette situation où la population  se laisse souvent manipuler au prix d’un flacon d’alcool ou d’une mesurette de chanvre, pour déstabiliser les institutions provinciales. 

Peut-on se limiter à l’incinération du chanvre? Qu’en est-il des vendeurs non  inquiétés dans la ville?

peut-on conclure que les services de l’ordre sont complices de cette situation au Tanganyika?

A quand des mesures concrètes relatives à la fabrication et commercialisations des boissons frelatées ? Des morts, il y en a déjà eu pour cette cause. 



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