Après les nombreuses affaires de cambriolages qui ont secoué l’opinion publique ces dernières semaines à Kalemie avec un cas de justice populaire, le vice-gouverneur du Tanganyika a condamné samedi les violences collectives. Profitant de sa prise de parole publique samedi 27 aout, lors de l’inauguration des bâtiments pimpants neufs sortis de la terre à l’université de Kalemie ; Masamba wa masamba Ferdinand fustige avec véhémence le meurtre collectif d’un jeune présumé voleur sur avenue Kitchanga quartier joseph ce samedi-là.
« Il ya eu un incident, dans le quartier joseph à Kitchanga la population s’est rendu justice à un présumé voleur. Il est décédé brulé. Je déteste le vol et la justice populaire n’est pas autorisée. Vous savez on peut faire justice sur une personne par confusion. Innocente », ainsi déclare le vice-gouverneur du Tanganyika Masamba wa Masamba Ferdinand, qui demande de rendre les suspects appréhendés aux services compétents.
Selon un observateur à Kalemie, la justice populaire serait un phénomène émaillé par le manque de confiance envers la police, les tribunaux ou même le système carcéral.
A kongolo par exemple, la société civile a récemment déploré la défaillance présumée de l’appareil judiciaire, après la nouvelle arrestation d’un criminel multirécidiviste supposé. Selon la société civile de ce territoire, cette personne aurait un casier judiciaire débordant, mais mainte fois relâchée. Mais ces allégations ont été rejetées par le procureur de kongolo.
De ce fait, que ça soit à Kalemie, à Kongolo, comme à Manono (où il ya eu l’évasion des plusieurs dizaines des détenus cette année), nombreux sont ceux-là qui mentionnent la corruption au sein de service de sécurités. De plus certaines autres personnes interrogées sur cette question de violences collectives exhortent les responsables des institutions ou services étatiques de bien jouer leurs rôles régaliens et de ne pas laisser les suspects échapper à leur détention grâce à des pots-de-vin.
