Francois Beya Kasongo, 67 ans d’âge, est remis en liberté provisoire mardi 16 aout. Apprend-on des sources judiciaires. La Haute cour militaire de Kinshasa vient de céder à la demande de ses avocats conseils en raison de l’état de santé du détenu qui se dégrade. Tandis que ses coaccusés continuent de croupir derrière les barreaux. Ils ont vu leur demande de mis en liberté provisoire pour raison de santé être rejetée faute de preuves médicales.
Monsieur Beya et ses codétenus (son secrétaire particulier, son directeur de protocole, deux colonels et une commissaire supérieure principale de la police) sont tous poursuivis par la haute cour militaires pour les infractions de « complot et offense contre le chef de l’Etat », « violation des consignes » et « incitation des militaires à commettre les actes contraires au devoir et à la discipline ».
Le sexagénaire était arrête par les hommes de l’agence nationale de renseignement le 5 février dernier avant d’être transféré à Makala le 4 avril.
Cette haute juridiction militaire de Kinshasa a examiné et a rendu sa décision sur la requête de la liberté provisoire introduite par les avocats de l’incarcéré Francois Beya. L’ex conseillé spécial du chef de l’état en matière de sécurité est en libre à titre provisoir mais les juges posent trois conditions qu’il est appelé à respecter : pas de déclaration pouvant conduire à troubler l’ordre public, il doit prendre part là toutes les audiences ; pas de sortie du pays sans en aviser le juges au préalable.
« Ma réaction ne peut être évidemment une joie partielle parce que le procès n’est pas encore à sa fin. Nous avons obtenu la mise en liberté provisoire de monsieur François Beya. Aujourd’hui nous sommes heureux que la conjonction de tous ces éléments et du droit et sur le plan humanitaire ont concouru.
Il n’y aura aucune entrave de la part de Monsieur François Beya quant au bon déroulement de ce procès, en dépit de cette mise en liberté provisoire. Si ses conditions sont pourvues au pays, il va se faire soigner au pays et si elles ne sont pas pourvues au pays Monsieur François Beya devra naturellement avoir accès à ses soins en dehors du pays. » A declaré son avocat conseil Me Jeannot Bukoko.