La ville de Lubumbashi dans le Haut Katanga, frappée de plein fouet par les incendies ravageur, la société civile vient de faire part de son ras-le-bol.Dans un message -alerte, Bertin TCHOZ, team leader Provincial Gouvernance, Sécurité et Paix au cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga remet en cause l’absence d’une politique de prévention d’incendies incendies. « …Un investissement important avec des bâtiments étatiques énormément coûteux mais sans un véhicule anti-incendie », a fustigé cet activiste des Droits de l’homme basé à Lubumbashi.
Le tout dernier cas d’incendie en date remonte au de vendredi 01 Juillet 2022. Le Camp militaire Kibati situé dans la commune Kampemba a vu ses quelques maisons partir en fumée arrachant la vie à quatre personnes, une femme et ses trois enfants dont un bébé de 3 mois. Les personnes proches de cet événement macabre attribuent l’incendie à un mauvais contact des fils électriques, car l’incident s’est produit à 23 heures au moment où la SNEL rétablissait du courant dans ce camp du bataillon régiment.
Face aux problèmes d’incendies qui deviennent récurrents à Lubumbashi, Bertin TCHOZ demande au gouvernement provincial et national de doter les villes de véhicules anti-incendie et appelle les dirigeants à penser au plan sécuritaire, tenant compte les problèmes d’insécurité.
Il sied de noter que l’incendie du camp Kibati a été également déploré par le Président de l’Association des Enfants des militaires Stedor MULOKO.