Le Tanganyika, nouveau casse-tête du pouvoir central ?


D’abord l’insécurité rurale et urbaine toujours en   hausse, en suite la crise à l’université de Kalemie, de plus le bras de fer à l’assemblée provinciale, « nous  en avons ras- le- bol » proteste un  habitant de Kalemie, en mettant un point d’honneur sur les récentes  évènements   ayant caractérisé l’assemblée provinciale du Tanganyika.

La population de cette ville portuaire  est en colère  et elle l’a fait savoir à frycoms.net. C’était lors d’une ronde  de ce media en ligne  ce Jeudi 28 juillet dans la ville pour récolter les avis sur les évènements troubles qui ont  prévalu à l’assemblée provinciale  mardi 26 juillet. Les citoyens ordinaires  déclarent  sans détour être indignés par la crise dans laquelle les députés provinciaux ont « plongé  l’organe délibérant ».  Ils accusent les élus de s’être distingués par l’irrespect de  leurs  mandatures parlementaires. Aussi ils  pointent du doigt accusateur les personnalités de premier plan à Kinshasa, qui seraient en train de « pourrir » la situation du Tanganyika.

Le Député Vincent Kibombo

 Plantons le décore

 La situation est  redevenue calme mercredi 27 juillet après des scènes des bagarres couplées aux paroles hostiles ; sur fond  de  contestation  de  la réhabilitation de virginie Nkulu Nemba au poste de la présidente de l’assemblée provinciale du tanganyika.  Les incidents ont  impliqué les elus et les militants  des partis politiques.   A en croire les propos de la députée virginie Nkulu Nemba, certains  jeunes ont été mobilisés  mardi pour empêcher la progression de son cortège en véhicules vers l’assemblée provinciale. Des lanceurs de  pierres ont caillassé les  voitures  à bords desquelles étaient les députés. Les engins roulants ont subi des dommages. La violence s’est plus amplifiée au bureau de  cette institution où une bagarre généralisée et des échanges de jets de projectiles ont été enregistrés et des blessés.  Des vitres brisées. Deux députés en sont carrément venus aux mains. La police  a fait usage de gaz lacrymogènes.  

Les militants pro le bureau Vincent kibombo ( qui estime que la loi a été foulée au pied par la réhabilitation d’un bureau déchu) et les pro virginie Nkulu se regardent en chiens de faïence. Ces deux députés se disputent continuellement la gestion  de la haute sphère politique de la province, comprendre : l’assemblée provinciale.

  Baisse de la tension

Mercredi 27 juillet, la  situation est redevenue calme.  Virginie Nkulu qui a avait été déchue de la présidence du bureau de la première institution provinciale, pour « contreperformance et incompétence » a regagné son office dans un basar  terrible. Elle a séjourné à Kinshasa pendant plus  d’un mois. Les représentants de députés qui s’opposent   mutuellement un bras de fer, étaient convoqués par le ministre national de l’intérieur pour une consultation.

 L’ancien bureau, celui de Virginie Nkulu a repris le sceptre  de commandement. Mais les guéguerres persistent entre les députés rivaux.

De surcroit, les activités au siège du  bureau provincial du Tanganyika  ont été suspendues de manière temporaire mercredi 27 juillet.  Cette mesure fait  écho à une séance de concertation virtuelle entre  Daniel aselo,  ministre nationale de l’intérieur et  le bureau de Virginie Nkulu. Cette dernière a confié que c’est pour  réparer les   dommages causés  par les actes de   vandalisme ayant touché de plein fouet  les sièges des offices de l’assemblée provinciale.



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