La mission d’organisation des nations – unies pour la stabilisation de la RD Congo (Monusco) dénonce ce lundi 25 juillet dans un communiqué de presse l’attaque qui a visé son quartier général de Goma au nord – Kivu.
Une foule surexcitée a manifesté à Goma contre la mission onusienne, l’accusant de contre-performance. Cette manifestation violente a été caractérisée par des nombreuses casses, couplées au paillage systématique dans les locaux de la Monusco. Selon l’informateur l’appel à la mobilisation contre la mission de la paix a été très suivi en dépit de sa prohibition par le maire de la ville de Goma. La Monusco se dit consternée par cet incident de grande ampleur qui est
Presque inédit depuis l’histoire son existence. Selon cette organisation, ce mouvement trouble intervient au lendemain de propos hostiles et menaçant émis à l’encontre des nations – unies par certains individus.
Le représentant spécial et chef de mission par intérim, M. Khassim Diagne appelle à l’apaisement et à la retenue.
« Les incidents de Goma sont non seulement inacceptables mais totalement contre-productifs. La Monusco est mandatée par le conseil de sécurité à protéger les civils. Elle se tient aux côtés des populations et appuie les forces de défense et de sécurité nationale dans la lutte contre les groupes armés. La mission appuie aussi les autorités congolaises dans leurs efforts qui visent à restaurer l’autorité de l’Etat », a déclaré M. Diagne.
« Ce n’est pas dans le chaos et la confusion ou la division que nous ferons des avancées vers la stabilisation et la paix », a ajouté M. Diagne .Puis d’ajouter que « La Monusco invite les autorités congolaises, les acteurs politiques, la société civile et toutes les forces vives de la RDC à dénoncer ces actes de pillage. La mission se tient à leur disposition pour continuer de travailler ensemble à restaurer la paix et la sécurité avec les institutions nationales et provinciales ».
Dernière indiscrétion, lors de cette manifestation contre la Monusco, des pertes en vies humaines ont été enregistrées, rapportent les sources locales. Les victimes ont été touché par des tirs de balles réelles.
