Acquittement de KAMERHE et ses coaccusés : « la loi ne prévoit pas une indemnisation » (maître Bavon Kalinde)


Le procès de 100 jours qui a succédé au programme portant le même nom a tenu en haleine le peuple congolais et aussi l’opinion internationale pendant plus d’une année en République Démocratique du Congo. 

Plus des 57 millions des dollars américains auraient été débloqués par la Présidence de la République pour soulager les difficultés pointues de la population  civilo-militaire, décaissés pour construire les routes, les cadres sanitaires etc. La débâcle qui s’en est suivi à cause du résultat moins escompté a donné jour au fameux procès des 100 jours qui a  mis l’ancien directeur de cabinet du Chef de l’État, Vital KAMERHE LWAKANYINGYI  sur le banc des accusés. Des sanctions plus lourdes sont alors tombées pour décourager le blanchiment d’argent, la corruption et le trafic d’influence en République Démocratique du Congo.

Le tout dernier arrêt dans ce dossier qui a attiré l’attention de plus d’un a blanchi Vital KAMERHE et les autres coaccusés.

Déchargés de leurs infractions formulées par la partie civile qui a été l’État congolais, les heureux acquittés ont-ils droit au dédommagement, ou aux réparations judicaires ?

La question attendait réponse et votre média Frycoms.net  s’y est penché.

Pour éclairer l’opinion, votre média a interrogé des juristes qui ont la maîtrise du droit congolais à l’instar du Juriste Bavon KALINDE.

« Dans le cas du procès KAMERHE, vous allez remarquer que la partie civile c’était l’État congolais représenté par le ministère public. L’action étant publique, donc on l’a poursuivi conformément à la loi.  Il n’y a pas possibilité que l’État puisse les indemniser », fait savoir ce féru de la loi. Maître Bavon KALINDE établi par ailleurs une différence en ce qui concerne la dénonciation calomnieuse entre individus. » Il y a une différence quand quelqu’un, un privé qui a accusé un autre devant la justice et au cas où le tribunal estime que le fait pour lequel la victime est poursuivie ne sont pas établis ou c’était des faits mensongers, cette dernière a la possibilité de poursuivre l’accusateur pour dénonciation calomnieuse », a éclairé maître Bavon KALINDE.

Après une série d’audiences à travers différentes instances, le Président du parti Union pour la Nation Congolaise et allié du Président de la République en fonction Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO lors de sa course vers le sommet de l’État a été condamné pour blanchiment d’argent, corruption et détournement. La première peine requise a été des 20 ans avec 10 ans d’inéligibilité. Après recours, la peine aura été réduit de 7 ans puis les concernés du dossier ont fini par être acquittés.

L’opinion s’interroge, quel sort pour ces blanchis dont l’image et la crédibilité pendant le fameux procès ont été entamées?



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