Les forces de défense rwandaises ont pilonné, lundi 23 mai dernier, une zone du territoire de Rutsuru, en République démocratique du Congo. Dans un communiqué, l’armée rwandaise a, de son côté, accusé les militaires congolais, FARDC de lancer des roquettes sur le secteur de Kinigi, au Rwanda causant d’énormes dégâts matériels et de blessés.
Sur le terrain, dans le territoire de Rutsuru, une nouvelle attaque a visé, tôt le matin de ce mardi 24 mai entre 2 heures et 3 heures, une position de l’armée congolaise sur la colline Nyundo, « stratégique, puisque proche de la ville de Goma ».
Alors que plusieurs sources font état de l’appui en hommes et en matériels de l’armée rwandaise aux combattants du M23. Le porte-parole du secteur opérationnel Sokola2, le Lieutenant-Colonel Guillaume Ndjike Kaiko, lui, reste prudent et appelle à l’ouverture d’une enquête.
« Laissez-nous le temps de bien identifier l’ennemi qui nous a attaqué, je pense qu’il est encore trop tôt de parler de tel ou tel », a-t-il répliqué appelant la population à garder son calme.
De son côté, la société civile du Nord-Kivu demande à Kinshasa de rompre ses relations diplomatiques avec Kigali. Pour son Vice-président Edgard Mateso, cette nouvelle agression est la preuve de ce que les forces vives ont toujours dénoncé depuis longtemps sur le soutien du Rwanda aux combattants du M23.
Jackson SIVULYAMWENGE