3 e jour de grève ce mercredi 04 mai dans les écoles officielles du cycle primaire. Plusieurs enfants sont privés d’école. Les enseignants déclarent en avoir ras-le-bol et revendiquent les augmentations salariales. Cette action syndicale visent à faire pression au gouvernement national pour honorer ses engagements vis-à-vis des professionnels de la craie, souligne un gréviste.
Ce mouvement d’arrêt de travail a été décrété depuis lundi 02 mai à l’appel de syneepp (Le syndicat national des enseignants des écoles primaires publiques), massivement suivi par les écoles. Cette grève fait suite à l’échec (présumé) des négociations de Mbuela portant sur les améliorations de conditions de vie des éducateurs. Ces derniers exigent un salaire décent. Ils estiment avoir perdu leur pouvoir d’achat depuis plusieurs décennies.
Le mois d’avril n’a pas non plus été le mois des augmentations salariales tel que promis par l’employeur ( Etat congolais ), rapporte le président de SYNEEPP Justin kaengela. Au contraire ils disent constater les retenues sur salaire d’environ 5.000 FC, (dits ) des frais bancaires.
Pour sa part le proved de l’EPST tanganyika 1 parle d’une grève sauvage. Il estime que « le gouvernement est en train de s’occuper des enseignants, surtout ceux du primaire» . Et d’ajouter que «pendant que les enseignants d’autres provinces louent les efforts qui se conjuguent par le Chef de l’Etat, ceux d’ici font l’exception » .